The Silent Ballet review “Islet EP” by Pawn
Is there any instrument dreamier than the glass harp? The glass harp is “ethereal” personified, the perfect centerpiece for an ambient album. Pawn takes full advantage of the instrument, layering the sharp drones with delicate piano and field-recordings to remarkably beautiful effect. Islet is a brief EP, clocking in at just over twenty minutes, which is enough time for the sound to stay dreamy and pleasant without getting too, well, glassy. Islet is an extremely fragile record between the glass harp, the playground samples, and the upper-range piano plinks—any more than the five tracks here could easily get too airy to be interesting. Really, it’s almost too much to have it released on a 3” CD, too; it’s all so barely there. A gorgeous little piece of ambience while it lasts, just don’t listen to it too hard, or you might break it.
Autres Directions reviews Pawn’s “Islet EP”
Electronique, harpe de verre, bribes de piano et de guitare entrevues au microscope. Le travail du japonais Hideki Umezawa tient dans un mouchoir de poche. Pour s’en convaincre, il suffira de flâner quelque peu dans les champs électro-acoustiques d’Islet ep, courte introduction aux soleils levants de l’ambient et de l’électronica typiques. S’il n’y a rien de foncièrement original dans ces cinq pièces composées au gré du temps, ce joli disque édité par le label Drifting Falling dispose d’une aura suffisamment enchanteresse pour que l’on s’attarde un instant sur son sens travaillé de la contemplation. Ici les brumes matinales se dissipent aux premiers rayons de soleil, laissant percevoir quelques autres sonorités d’extérieur. Islet ep est un léger éveil des sons, une trace, une résonance, musique lointaine et sans histoires qui ne s’attache qu’à la lumière des petites choses. Chez Pawn, le sacre tout relatif du printemps s’étudie alors en grande partie à la faveur d’un regard pointilliste. Le reste s’imagine comme il se doit. En tête, à l’abri du vent